Focus sur une expérience

« En s’accrochant » est un court-métrage documentaire que j’ai co-réalisé avec 4 camarades lors de mon année de première en spécialité Cinéma-Audiovisuel. Cette expérience à été très enrichissante pour moi. La préparation du tournage, le tournage et le montage se sont fait tout au long de l’année scolaire.

En s’accochant

Retour sur mon expérience

La production du court-métrage c’est faite en équipe de A à Z.
Cela a permis à toute l’équipe d’expérimenter différents rôles. J’ai ainsi participé à chaque étape de la création du film.

Au début de l’année, les professeurs de cinéma nous on présentés différents profils d’habitants du village de Concoret, qui avaient au préalable montré un intérêt à ce que l’on réalise un documentaire sur leur vie, sur leur activité et sur leur rapport a leur village.
Nous nous sommes alors répartis en groupe en fonction du projet qui nous intéressait le plus et nous sommes allés rencontrer les habitants à Concoret. Durant la première rencontre avec monsieur Pompéi il nous a raconté son histoire. Cet entretien nous a permis de mieux le connaître et de préparer le tournage.
Cette rencontre m’a motivé à me lancer dans ce projet.

Nous avons ensuite eu une seconde rencontre que nous avons filmé.
Ce jour là, j’ai réalisé la prise de son, réfléchi avec le reste de l’équipe sur le cadrage et aidé à l’installation des lumières.
Même si la prise de son et l’éclairage ne m’intéressaient pas au premier abord, cette partie du tournage m’a permis d’expérimenter tout ces aspects et de me rendre compte de l’importance de ces rôles.

Après cette courte rencontre, nous avons du nous préparer à aller tourner une semaine entière à Concoret.
Durant cette préparation nous avons discuté des thèmes que nous voulions approfondir avec monsieur Pompéi et préparé les questions à lui poser durant cette semaine.
Nous avons également réfléchi aux endroits où nous aimerions tourner, aux documents dont nous pourrions avoir besoin.
Etant donné qu’il s’agissait de retracer l’histoire de l’intégration de sa famille à Concoret, nous nous somme appuyés sur ses archives personnelles.

Cette première phase de travail m’a permis de m’impliquer dans de multiples aspects du projet qu’ils soient organisationnels, artistiques ou techniques. Cette phase d’échanges et de préparation nous a permis de créer une cohésion d’équipe avant le tournage.

Pour le tournage, nous sommes allés interviewer Pierre Pompéi pendant une semaine. C’est à ce moment là que nous avons pu tourner l’entretien chez lui.

J’ai mené l’interview et je pense avoir été plutôt à l’aise dans le rôle d’interviewer, mais l’expérience n’était pas tout à fait nouvelle pour moi. En effet, en seconde j’avais eu l’occasion d’interviewer ma grand-mère afin de réaliser un podcast sur Mai 68 avec 2 camarades de l’option cinéma-audiovisuel.

Ce jour là, nous avons également pris un portait photo de Pierre, encadrés par Anne-Cécile Estève, une photographe professionnelle rennaise.

Dans la semaine nous avons également visité une des carrières de l’entreprise familiale ainsi que la mairie où monsieur Pompéi a exercé les rôles d’adjoint au maire puis de maire.

Je n’avais encore jamais participé à un projet audiovisuel demandant autant de sérieux.
C’est une expérience qui à été très enrichissante pour moi et qui m’a permis d’apprendre assez rapidement a travailler dans une équipe de tournage.
Le travail collectif ne m’était cependant pas tout à fait étranger, au vu des différentes expériences que j’avais pu avoir dans la musique ou dans le théâtre.

Pour le montage, je me suis aussi beaucoup investi.
La difficulté à laquelle nous nous sommes confrontés, c’est que nous avions deux grands entretiens de deux heures.
Il a donc fallu synthétiser et aller à l’essentiel pour ne garder que quelques minutes.

Travail sur la colorimétrie

J’ai aussi découvert la colorimétrie qui permet d’unifier les couleurs entre les scènes pour ne pas avoir un rendu trop disparate. Avec le recul, nous aurions peut être pu faire mieux sur ce point là, mais je suis tout de même plutôt satisfait.

Pour ce qui est des projections, il y a eu plusieurs séances où nous avons pu échanger avec le public : une à Rennes et une à Concoret à l’été 2023.
Celle de Concoret était assez particulière, car monsieur Pompéi est malheureusement décédé pendant le montage du court-métrage. Cela nous avais d’ailleurs posé question sur la possibilité de présenter le documentaire.
Après en avoir discuté avec son fils et nos professeurs, nous avons choisit d’aller jusqu’au bout de ce projet, car il nous tenait à cœur et que c’était pour nous une façon de lui rendre hommage.
La projection à Concoret fut l’occasion de présenter le film à quelques membres de sa famille ainsi qu’aux concorétois.

Le documentaire à également été projeté au cinéma Le Vendelais à Chatillon-en-Vendelais en Novembre 2023,dans le cadre du festival Ciné-campagne.
J’ai apprécié pouvoir voir le film dans une salle de cinéma, j’ai été très heureux que notre projet puisse aller aussi loin.

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